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Un spectacle « Sensible » en salle des conférences du lycée Louise Michel

Par Admin YAGOUBI, publié le dimanche 9 février 2025 20:53 - Mis à jour le dimanche 9 février 2025 20:54
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Lundi 03/02 plus de 130 élèves issus de classes du LGT et de la SEP ont pu découvrir en salle de conférences, grâce à l’offre collective du Pass Culture, un spectacle des plus originaux mêlant théâtre et acrobatie intime : « Sensible » de la Compagnie des Hommes sensibles. 
 

Ces artistes ont un propos qui permet de nous interroger sur les différentes images que nous avons des masculinités : « Nous ne voulons pas nous complaire dans un modèle d’homme établi, assigné, dans lequel nous ne nous épanouissons pas et ne retrouvons plus notre place. » 
 

Les élèves ont été particulièrement « sensibles » à l’autodérision et à la tendresse que ces artistes ont sû exprimer avec grâce et sincérité sur leurs différentes masculinités.

 

Sensible est un plongeon dans les eaux troubles et limpides de ce qui constitue nos images de l’homme. Le public est invité à travers ce spectacle populaire à se confronter à ses propres sensibilités et se questionner sur les masculinités.

La question n’est pas qu’est-ce qu’un homme, mais plutôt qu’est-ce que nous voulons qu’il soit. Ainsi est proposée une exploration de l’homme avec un petit « h », de l’absurdité masculine de notre époque et de nos propres constructions. Toujours avec une touche d’autodérision, « Sensible » laisse place à la réflexion, la tendresse et l’acceptation de soi.

Dans cette époque où l’on reprend conscience que l’image de l’homme avec un petit “h” n’est pas une image figée, mais plutôt un concept évolutif. Nous ne voulons pas nous complaire dans un modèle d’homme établi, assigné, dans lequel nous ne nous épanouissons pas et ne retrouvons plus notre place.

Ce spectacle se veut être la douce clef pour offrir un point de vue et pour ouvrir un dialogue autour de ce thème qui semble depuis longtemps dissimulé derrière une porte close. « Sensible » est une immersion dans l’exploration de nos masculinités autour desquelles nous nous sommes construits, dans ce que nous sommes de plus terrible et de plus beau.